Le paon partageait. Ses amis, des abonnés
D’internet. Ils ne le regardaient que pour sa beauté
Sa roue, c’était merveille de la voir.
La fourmi n’était pas attirante,
Mais avait un ami.
Elle le connaît et lui la connaît.
Le paon, passant, vit la fourmi, lui dit :
Vous semblez seule, vous semblez malheureuse.
Rejoignez-moi et mes amis !
Je ne le suis point, répondit la fourmi.
J’ai un camarade dans ma fourmilière.
Je l’apprécie et suis heureuse avec lui.
Comment pouvez-vous vivre
Avec un seul compagnon ?
Regardez-moi, tout le monde m’adore !
Je suis resplendissant !
La Terre entière m’admire !
Je n’ai pas besoin d’autant de reconnaissance, dit la fourmi.
Contrairement à vous,
Je le vois, je lui parle, je partage des moments
Et vos amis, comment sont-ils ?
Le paon fut bien embarrassé,
Quand il fallut décrire ses followers,
Ne les ayant jamais vus.