Le soleil se couche sur le port de Naples en cette soirée de juillet. Assis à une terrasse, une limonade bien fraîche à la main, je contemple ce spectacle de la nature. Ce dégradé de rouge, de jaune et d’orange dans le ciel me rend nostalgique des vacances à la mer avec mes parents. Je descends sur la plage, je marche lentement sur le sable chaud. Dehors, il fait bon. Pas trop chaud. Il n’y a qu’un léger vent qui ramène l’odeur de la mer à mes narines.
Je suis parfaitement calme. Je ne pense plus à rien. Je marche sans réfléchir sur cette plage sans fin. Le soleil a bientôt complètement disparu. Durant cette lente marche, je croise quelques couples ou familles, venus eux aussi contempler ce spectacle calme et relaxant. Le soleil s’est couché.
Je remonte dans la rue et retrouve la vie et le bruit de Naples. Les lampadaires sont allumés, les restaurants ferment petit à petit. Je marche doucement dans les rues de la ville italienne. Sur mon chemin, je croise trois hommes assis sur des chaises en plastique autour d’une table. Ils jouent aux cartes. Très concentrés, les trois fument une cigarette. Ils ne font aucun bruit. Mais si vous tendez bien l’oreille, vous pouvez entendre l’un deux marmonner dans sa grosse barbe.
Un peu plus loin, je vois l’entrée d’une boîte de nuit. Une file d’une dizaine de personnes attend à l’entrée. Parmi elle, un groupe de jeunes filles, toutes mieux habillées les unes que les autres. Elles portent toutes une jolie robe courte pleine de paillettes, qui brillent de mille feux. Les filles portent toutes la même robe mais chacune d’une couleur différente. Dans la boîte, on peut distinguer les lumières fluos et les flashs qui s’échappent par la porte. Je continue mon chemin en me dirigeant vers mon hôtel. Je passe par un petit chemin éclairé uniquement par la pleine lune. Les cigales chantent dans les buissons. J’arrive doucement à l’hôtel. J’arrive devant la porte. C’est donc ici que se termine ma petite balade estivale.
Martin